[ENTREPRENDRE - STORYTELLING] TOUT EST POSSIBLE – a Parisian girl : entrepreneur at Mauritius #IRL Les 5 étapes clés d’une installation entrepreneuriale à l’étranger START (1) !

DU REVE A LA REALITE : mon projet – expat-entrepreneur part time à Maurice… why not : du concept à la réalisation – témoignage : mes premiers 10 jours #IRL

ENTREPRENDRE, c’est avant tout oser, aller de l’avant, prendre des risques, faire preuve de beaucoup d’audace (et bien d’autres choses encore)

Mon rêve, celui qui me tient vraiment à cœur, c’est celui de vivre la moitié de l’année sur une île (comme beaucoup d’entre nous par ailleurs). L’entrepreneuriat, je le pratique, je ne vois pas comment vivre autrement. Mon équation personnelle a été très simple à déterminer : REVE + REALITE = ENTREPRENDRE SUR UNE ILE. Mais oui, bien sûr, tellement évident ! Mais où ?

Pour le choix, mes critères ont été définis ainsi : peu de décalage horaire avec la France, un vol direct, un environnement multiculturel, un environnement économique favorable et surtout une bonne couverture internet (pour l’entrepreneur nomade que je suis c’est juste vital) !!!

Exit donc l’Ile de Ré, la Réunion, les Seychelles, les Caraïbes, Bali, etc. cap sur l’Ile Maurice !

De l’Ile Maurice je ne connaissais jusqu’à présent que les resorts qui bordent les plages, les visites touristiques et de par ma curiosité naturelle quelques informations historiques, culturelles et économiques. Je n’y avais jamais séjourné plus de deux semaines.

Sans réfléchir (ce qu’il ne faut par ailleurs ne jamais faire dans ce genre de situation) je me suis lancée dans la réalisation de ce projet complètement FOU, mais devant justement être réalisé car C’EST N’IMPORTE QUOI mais VRAIMENT N’IMPORTE QUOI !!! Cette phrase est un de mes indicateurs pour me signifier que je dois y aller, puisque TOUT EST POSSIBLE (une autre de mes phases-indicateurs « GO »). Mais OUI BIEN SUR TOUT EST POSSIBLE (à condition de bien vouloir s’en donner les moyens) ! Me voilà donc partie pour la réalisation de ce projet ; sachant que par ailleurs je ne pouvais ni abandonner mon activité professionnelle en France ni abandonner mon entourage personnel.

Pour ma part, entre le processus de décision et le démarrage de mon installation il s’est passé environ 4 mois ; considérant que je n’abandonnais pas ma vie en France, ce projet devait se rajouter à mon activité actuelle. A mon sens cela peut être une première étape, surtout pour un style de vie partagé entre deux pays, ou bien pour une installation progressive. Il s’agit d’un nouveau départ, il faut s’y préparer et foncer car ce n’est jamais simple de tout reprendre à zéro, de laisser ses repères « de vie confortable », de prendre des risques. Le doute et le découragement peuvent survenir rapidement ; comme tout challenge il faut s’accrocher, persévérer pour atteindre ses objectifs. Mais cela en vaut la peine ! (j’en suis absolument convaincue, si j’en crois les encouragements des expatriés rencontrés lors de cette première phase d’installation). Je suis arrivée un samedi matin, seule, avec comme première tâche d’apporter tout ce qui pouvait être essentiel à l’occupation de mon appartement vide, ce avant la fin du week-end. Venant ensuite le développement des contacts (notamment par la participation à une soirée d’accueil des nouveaux membres de la CCIFM, où j’ai pu me présenter avec un pitch un peu décalé, style storytelling). J’ai rencontré un formidable accueil, eu de belles surprises. J’ai vraiment eu envie de partager et de donner à ce réseau. Car comme tout réseau avant de recevoir il faut donner ; comme pour la France ce sera ma ligne directrice.

Après 10 jours passés à Maurice, je dois repartir en France. Mon prochain challenge sera celui de développer mes contacts à distance, de déterminer ma stratégie de développement qui, comme tout projet, ne se passe jamais comme prévu.

Savoir conserver la foi en soi, son projet, est à mon sens essentiel pour tenir le cap. Continuer à me faire coacher, pour ne pas me détourner de cet objectif et me permettre de travailler dans la régularité me sera nécessaire. Sans parler des nombreux soutiens qui me seront d’une grande aide.

Pour moi ce n’est que la toute première étape de ce challenge, j’ai finalement en peu de temps et avec une grande détermination pu passer les premières étapes cruciales pour débuter mon installation à l’Ile Maurice. Il me reste encore beaucoup de chemin à faire, mon seul maître mot et « GO » !!!

Fort de cette première expérience, cette première étape en tant qu’expat-entrepreneur, j’ai pu en identifier cinq étapes clés :

1/ l’administratif : l’obtention du permis de travail et autres documents officiels – fait en quelques semaines grâce à un accompagnement bien choisi (toujours s’entourer des bonnes personnes) et une présence nécessaire sur place au bon moment (il y aura toujours autre chose à faire, il faut y aller quand il est encore temps, ne pas attendre). Ne pas oublier un détail qui peut avoir toute son importance : dans certains pays il est nécessaire d’investir un minimum (sur ce point aussi il est nécessaire d’anticiper pour s’organiser).

2/ la recherche d’un logement (là aussi, il ne faut pas trop réfléchir, chercher directement sur place via les réseaux utilisés par les habitants) ; privilégier les aspects pratiques (accessibilité des transports, proximité des zones d’affaires etc.). Suivant le pays il pourra être prudent d’attendre d’avoir son permis de travail pour contracter un bail.

3/ l’installation personnelle (ne pas attendre pour se rendre sur place et prévoir dans un premier temps une organisation a-minima pour ne pas se décourager et pouvoir se concentrer sur son activité professionnelle, sur l’essentiel). Il est possible d’anticiper et de trouver des informations utiles via les blogs, forums et sites destinés aux expatriés.

4/ le démarrage professionnel : à faire avant même d’arriver sur place (contacts, cartes de visite, repérages, etc.) qui commence par le développement du réseau professionnel (identifier les réseaux influents, y adhérer et participer). Suivant certains réseaux d’expatriés les contacts sont faciles ; profiter de ces facilités et échanges bienveillants pour obtenir des informations sur la vie locale et nouer des relations.

5/ l’aspect psychologique : se mettre en position « agile» en accueillant les différences culturelles comme des opportunités. Et surtout ne pas se décourager, conserver la visualisation de son objectif à long terme à tout moment ; ne pas regretter ni rechercher ce que nous avons quitté (si nous sommes partis c’est bien pour ne pas retrouver la même chose) !

A très bientôt pour la suite de mes aventures d’expat-entrepreneur !

PS : ces constats et conseils sont purement personnels et basés sur ma seule expérience ; n’hésitez pas à compléter ce témoignage, apporter le vôtre ainsi que vos commentaires sur notre page Facebook